Technologie

Dynamiques et personnalisée, voici venir les promotions du futur

Le retail se repose massivement sur les promotions pour attirer et transformer le chaland. En France en 2015, 21% des ventes de détail non-alimentaires étaient réalisées sur des articles en soldes ou en promotion et 19% dans l’alimentaire, selon IRI Worldwide. Et selon Nielsen, le montant des rabais accordés s’élève à 9 milliards d’euros dans le non-alimentaire comme dans l’alimentaire. Dans la mode, les prix barrés pèsent encore plus lourd : 40% du chiffre d’affaires du secteur d’après l’IFM et même 58% sur Internet, où la concurrence est à couteaux tirés.

Poids des promos dans le retail britannique, français et allemand. © Lucky Cart

Toutefois, le poids considérable de ce poste de dépenses reste souvent invisible dans le compte de résultat des marques et des marchands, à la différence par exemple de leurs budgets publicitaires. Beaucoup de commerçants ne savent donc pas combien ces rabais leur ont coûté dans l’année, qui plus est lorsqu’ils sont financés par les marques, un classique de la grande distribution. Pour autant, les promos ne sont évidemment pas toujours employées à bon escient puisqu’elles sont dégainées de façon indistincte. Alors que depuis des années Criteo et consorts personnalisent les publicités, n’est-il pas grand temps de personnaliser aussi les promotions pour les rendre plus pertinentes, plus efficaces et bien sûr plus rentables ?

Les boîtes mail débordent de promos, mais combien sont réellement utiles ? © 

Si le principe du pricing dynamique est déjà répandu dans certains secteurs, l’idée de procéder par clusters fins est plus récente. Uber ne fait pas autre chose lorsqu’il augmente ses tarifs dans les zones où la demande est bien supérieure à l’offre et incentive les chauffeurs en leur promettant de meilleurs revenus s’ils peuvent se joindre à l’effort collectif. « Cette hausse des tarifs n’est pas populaire et nous attire souvent une mauvaise presse, mais elle est absolument essentielle dans notre modèle », expliquait Garrett van Ryzin, head of marketplace optimization advanced development d’Uber, lors du NRF Big Show 2017. « A certaines heures, les taxis aussi gagneraient à être moins chers : ils prendraient plus de courses et, comme ils font de la marge, gagneraient finalement plus d’argent. Des tarifs sur mesure permettent de capturer ce manque à gagner. Certains clients paient moins, d’autres plus, mais en réalité cela crée de la valeur pour tout le monde », affirme-t-il.

Naturellement, ce modèle n’est pas réplicable tel quel dans le retail. Personne n’a fréquemment besoin d’une robe dans les cinq minutes et le sourcing est bien moins souple. Néanmoins, plusieurs acteurs commencent à mettre en place des mécanismes d’optimisation de leurs promotions grâce à la personnalisation.

Poser la question à l’acheteur

L’un d’entre eux est l’américain Point93. Généralement, les promotions fonctionnent par paliers : on passe de -10% à -20%, -30%, -40%… Mais si une marque ne propose que -20% alors que l’acheteur aurait « craqué » à -23%, elle manque une vente qu’elle aurait peut-être été prête à réaliser, ceci par manque d’informations. Point93 les lui apporte en rendant la conversation bilatérale. En magasin, l’utilisateur scanne le tag de l’article, indique combien il est prêt à payer et combien de temps il peut attendre. L’algorithme de Point93 prend le relai, mouline météo, stocks, tendances et autres données, puis répond soit « ok tout de suite », soit « sans doute oui dans l’intervalle de temps demandé », soit envoie des offres intermédiaires dans les jours qui suivent. Le consommateur partage plus ou moins de données et peut aussi s’engager à ne pas retourner le produit, ce que la marque saura répercuter sur le prix, à la façon de Jet.com. Un mécanisme qui permet de récupérer le manque à gagner engendré par le modèle discret des promotions par palier.

En France, des services tels que Netotiate ou Personali permettent aux visiteurs d’e-commerçants comme Cdiscount de négocier le prix proposé et donc de personnaliser leur niveau de promotion.

Etape 1 : l’utilisateur fait une offre. Etape 2 : Cdiscount accepte ou renvoie une contre-offre. © Cdiscount

A lui tout seul, le ressort psychologique fonctionne et parvient à engager le visiteur. Celui-ci apprécie de plus en plus de se sentir unique et peut se réjouir de la ristourne que n’auraient pas obtenue les autres. Mais la remise maximale restant la même pour tout le monde, la personnalisation demeure en grande partie une illusion.

Un autre acteur va bien plus loin : Lucky Cart. Généralement, une promotion est déclenchée sur un certain nombre de critères et appliquée à un segment de clientèle. Typiquement les clients actifs, les clients dormants ou les prospects. Puis le marchand définit un budget, le plus souvent en pourcentage du montant du produit ou du panier, par exemple 20%. « Nous commençons par personnaliser le niveau de promotion, en attribuant par exemple 0%, 10%, 20%, 30% et 40% à chaque personne en fonction de sa sensibilité à ce levier, explique son fondateur Cyril Marchal. Nous analysons aussi leur appétence au risque afin de déterminer s’il vaut mieux faire une promo de 10%, offrir une chance sur dix de gagner le produit, ou encore une chance sur 1 000 de gagner un certain montant. Autrement dit, nous construisons le message pour qu’il soit le plus pertinent. »

Puis Lucky Cart définit un seuil d’éligibilité. En effet, lorsqu’un marchand offre 10 euros de remise à partir de 80 euros de panier, c’est parce qu’il a calculé que c’était rentable, mais cela ne signifie pas que c’est optimal. Or une troisième bouteille de Coca-Cola offerte pour deux achetées représentera un effort trop important pour un petit buveur et sera inutilement « dépensée » pour transformer une famille nombreuse déjà très consommatrice. Donc à partir de l’historique de caisse du consommateur, la start-up lui associe un seuil d’éligibilité. Enfin, comme une offre qui court sur trente minutes ou sept jours n’aura pas le même impact d’une personne à l’autre, la durée de vie de la promotion est elle-aussi personnalisée. Et bien sûr, Lucky Cart mesure l’incrément de performance par rapport à une base-témoin exposée à la promotion générique. Une méthode bien plus scientifique qu’une comparaison par période qui peut être perturbée par de nombreux facteurs extérieurs.

Pour alimenter son algorithme en données clients, Lucky Cart utilise l’historique transactionnel du marchand. « Lorsqu’un visiteur arrive sur le site d’Intermarché, celui-ci interroge nos serveurs qui renvoient une promotion personnalisée, indique Cyril Marchal. Il suffit que le visiteur soit identifié, même comme prospect, notre machine learning sait faire. Mais notre solution est particulièrement puissante sur les clients récurrents, puisque nous disposons alors de davantage de données. Ce qui permet d’adresser le problème principal : l’argent perdu en promos inutiles. »

Les promotions constituent l’un des principaux postes de dépenses des marchands et des marques. Jusqu’ici, elles étaient aveugles. Aujourd’hui, la data leur rend la vue.

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Google pousse les sites web à adopter un protocole plus sécurisé sur toutes leurs pages…

C’est un fait, Google cherche à imposer aux sites Web de passer au HTTPS. Son moteur promet un bonus SEO aux pages en HTTPS et son navigateur a commencé à générer des nouvelles alertes lorsque certaines pages n’utilisent pas le chiffrement. Mais migrer vers ce protocole sécurisé peut être complexe. Quels sont les problèmes qui attendent les sites ? Les avantages ? Les conséquences en SEO sont-elles toujours bénéfiques ? Certains sites doivent-ils plus se presser que d’autres ? Le JDN a posé ces questions à trois consultants SEO, tous experts en technique.

Un boost SEO, vraiment ?

Google a annoncé en août 2014 que les pages en HTTPS allaient bénéficier d’un petit bonus SEO. Les professionnels du référencement naturel ont-il pu observer la prime promise ? « Il ne faut pas s’attendre à avoir de bien meilleures performances en SEO en optant pour le HTTPS », prévient Madeline Pinthon, consultante SEO chez iProspect. « Il n’y a pas de progression systématique pour les sites passés au HTTPS. Lorsqu’on en observe une, elle est à peine visible. Et s’il y a de plus en plus de résultats HTTPS en première page, c’est parce que de plus en plus de sites sont passés au HTTPS », argumente-t-elle. L’agence Résonéo a pu effectuer plusieurs migrations vers le HTTPS, « et nous n’avons jamais vu rien de transcendant en termes de progression SEO », témoigne Aymeric Bouillat, consultant SEO et expert technique au sein de cette entreprise.

Madeline Pinthon, consultante SEO chez iProspect © M.P.

Serge Esteves, consultant SEO / Inbound, au sein de son entreprise CreaPulse, évoque lui un « léger coup de pouce », qu’il considère comme « non négligeable ». Et d’après ce spécialiste, « il est fort possible que ce boost soit plus important à l’avenir ». Il y a également ce qu’il appelle un impact SEO indirect. Lorsqu’un internaute verra sur Chrome qu’il est arrivé sur un site pas assez sécurisé, il pourra revenir sur les résultats de Google pour en trouver un autre mieux sécurisé. « Google prendra en compte ce signal d’insatisfaction. Et cela aura une conséquence négative sur la position de la page mal sécurisée dans les résultats », avance le consultant de CreaPulse.

Google privilégie le HTTPS pour l’indexation

Google l’avait aussi annoncé, et c’est là bien observable dans ses résultats : son indexation privilégie désormais le HTTPS. Cela veut dire, avait-il alors expliqué, que si le même contenu peut être accessible avec une URL HTTP et une URL HTTPS, il va « généralement » choisir d’indexer l’URL HTTPS.

« Google tente de crawler par défaut les sites en HTTPS, ce qui peut avoir des conséquences importantes », a pu observer Aymeric Bouillat. « Par exemple, un de nos clients avait un site accessible en HTTPS, mais les ressources externes (CSS, JS,…) étaient appelées en HTTP. Le site sécurisé a pris la place du site non sécurisé sur la requête du nom de la marque dans les SERP. Mais comme les ressources non HTTPS n’étaient pas chargées, c’était une page blanche avec du texte noir sur blanc, sans aucune feuille de style, qui étaient indexée.  »

Des bénéfices à chercher au-delà du SEO

Les avis des consultants n’invitent donc pas à motiver une migration exclusivement pour du SEO. D’autres raisons peuvent cependant pousser à se lancer, sans compter que des développements (d’une app pour iOS, pour les Progressive Web App, pour AMP) pourront aussi requérir le protocole sécurisé. Evidemment, parmi ces raisons, la sécurité vient tout de suite à l’esprit de Serge Esteves, mais aussi l’image de marque.

Aymeric Bouillat, consultant SEO chez Résonéo. © A.B.

En effet, que penser d’un site qui générera des alertes de sécurité  sur le navigateur ? « Le petit cadenas vert qui s’affiche lorsque des pages sont en HTTPS sera toujours plus rassurant pour l’internaute. Surtout s’il s’agit d’un site d’e-commerce », fait-il remarquer. D’ailleurs, pour ce spécialiste, passer en HTTPS devrait être « une évidence pour les sites marchands ». Ils ont même « intérêt à se dépêcher de migrer vers le HTTPS, car ils seront justement les premiers à être marqués comme non-sécurisés sur Chrome », pense le consultant. Quant aux autres sites, « ils doivent aussi s’y préparer » car au final « toutes les pages non HTTPS généreront des alertes sur Chrome ».

Des soucis techniques à éviter

Passer ses pages au HTTPS correspond à une migration de site. Donc, « comme toute migration, elle ne doit pas avoir lieu dans des moments critiques. Par exemple, un site e-commerce ne doit pas décider de changer de protocole en pleine période de soldes », rappelle Madeline Pinthon. « Le problème technique le plus souvent rencontré lors des migrations », a pu remarquer de son côté le spécialiste Aymeric Bouillat, « c’est celui des chaînes de redirections, et le fait de faire découvrir à Google des URL intermédiaires non pertinentes. Par exemple, une ancienne redirection 301 doit rediriger directement vers la bonne URL en HTTPS, et non vers l’ancienne URL en HTTP, puis la bonne URL en HTTPS. Il faut donc bien veiller à mettre à jour ses redirections existantes. En parallèle, on n’oubliera pas que la présence d’une URL canonique en HTTPS facilite la digestion de la migration par Google. »

Problèmes des URL dupliquées

Le temps que toutes les redirections soient prises en compte, il y a une période pendant laquelle Google va faire face à des URL dupliquées : une première URL en HTTP non re-crawlée, et une deuxième URL en HTTPS avec le même contenu. « Pour les sites ayant un volume important d’URL, cela peut entraîner une baisse temporaire de trafic : jusqu’à 15 à 20% pendant plusieurs jours », prévient le consultant de Résonéo. » C’est pour cela que je recommande en général de ne pas inclure tout de suite le sitemap XML du site sécurisé dans la Search Console, afin de permettre à Google de découvrir directement les URL sécurisées via les redirections 301, et non pas via le crawl du site en HTTPS ou son sitemap, afin de limiter au maximum cette duplication temporaire. »

Les prix à payer

Concernant les coûts de la migration vers le HTTPS, ceux-ci varient notamment selon les différents types de certificats, rappelle Madeline Pinthon : « Tous les sites n’ont pas besoin d’un certificat de type EV (Extended Validation). Un DV (Domain Validation) gratuit peut suffire. Il faut en tout cas bien vérifier la validité du certificat pour ne pas être bloqué par un navigateur ou un pare-feu. »

Serge Esteves, consultant SEO chez CreaPulse. © S.E.

Parmi les autres problèmes techniques à prévoir, la consultante d’iProspect signale qu' »au niveau des Web Analytics, passer au HTTPS peut entraîner une perte du referrer, et par conséquent conduire à une hausse du trafic direct, mais un spécialiste pourra y remédier. » Enfin, le passage au HTTPS est souvent accusé de faire ralentir les sites. Ce que Madeline Pinthon confirme car « le HTTPS demande des négociations supplémentaires entre le client et le serveur, et cela peut pénaliser la rapidité du site. Mais les performances peuvent être largement améliorées avec le HTTP2 ou le SPDY, des protocoles qui peuvent être mis en place après avoir migré vers le HTTPS… »

Dernier point important, s’il faut passer au SSL, il ne faut évidemment pas le faire trop hâtivement. « Les migrations faites dans l’urgence risquent d’être plus néfastes qu’une mention « not secure » dans la barre d’URL », rappelle Aymeric Bouillat. « Et il y a parfois beaucoup mieux à faire pour améliorer son SEO que de passer au HTTPS. Par exemple, penser que le fait de passer un site en JS, difficilement crawlable vers le HTTPS apporterait un quelconque gain reviendrait à mettre un pansement sur une jambe de bois. »

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Les géants TomTom Telematics, Masternaut et Ocean…

15% par an d’ici 2020. La croissance du marché de la gestion de flotte intelligente prévue par Ptolemus Consulting a de quoi faire saliver les acteurs du secteur. « 7 millions de véhicules seront équipés d’un dispositif connecté de gestion de flotte en Europe occidentale d’ici quatre ans », estime Matthieu Noël, consultant automobile du cabinet de conseil belge.

« 7 millions de véhicules seront équipés d’un dispositif connecté de gestion de flotte en Europe occidentale d’ici quatre ans »

Les leaders du marché ne s’y trompent pas. Tous travaillent sur de nouvelles offres et partenariats pour séduire les propriétaires de flotte, entreprises ou loueurs. Si leurs solutions sont basées sur la même formule, à savoir un boîtier connecté embarqué couplé à un abonnement mensuel facturé jusqu’à une vingtaine d’euros selon les options choisies (géolocalisation, analyse de la conduite, maintenance prédictive, dashboards, etc.), leurs stratégies divergent.

Le leader européen TomTom Telematics, qui revendique plus de 670 000 véhicules connectés à travers le monde et près de 45 000 clients, a lancé fin septembre un nouveau terminal compact équipé d’un écran tactile de 2,5 pouces : le PRO 2020. « Ce nouveau système tout-en-un rassemble quatre fonctionnalités qui permettent à nos clients de faire badger les conducteurs à bord, de consulter le kilométrage effectué à titre professionnel et privé et d’enregistrer le temps de travail pour simplifier le suivi des horaires », explique Stéphane Schriqui, directeur commercial France de TomTom Telematics.

TomTom Telematics revendique plus de 670 000 véhicules connectés à travers le monde et près de 45 000 clients

La filiale du géant néerlandais de la navigation met l’accent sur l’éco-conduite en couplant ses produits à sa solution OptiDrive 360 et à sa plateforme Webfleet. La première analyse le comportement du conducteur et le conseille notamment pour consommer moins de carburant. La seconde est le fer de lance de la société pour se différencier face à une concurrence de plus en plus féroce. « Notre cœur de métier n’est pas le boîtier mais l’intelligence. Webfleet remonte en temps réel toutes les données collectées par le boîtier connecté que nos ingénieurs installent sur les véhicules et les présente sur un portail en ligne. Elle peut aussi les restituer via des API pour les intégrer directement aux outils de gestion du parc automobile développés par les entreprises elles-mêmes », affirme-t-il.

Derrière TomTom Telematics, les concurrents ne sont pas en reste. Fortement implanté en France et en Angleterre depuis une vingtaine d’années, le numéro 2 sur le Vieux continent Masternaut, qui équipe 250 000 véhicules en Europe, a investi plus de 7 millions d’euros en R&D ces trois dernières années pour mettre à jour son offre et compte rapidement booster son marketing. « Maintenant que nous sommes à la pointe de la technologie nous serons moins prudents en termes de communication. Le marché français est équipé à moins de 10% donc il y a de la place pour grandir », promet Olivier Mansard, vice-président global sales de Masternaut.

Masternaut a investi plus de 7 millions d’euros en R&D ces trois dernières années pour mettre à jour son offre

La société franco-anglaise désormais sous capital américain mise tout sur sa technologie brevetée CAN clipping. Elle permet au boîtier installé dans l’ordinateur de bord du véhicule de récupérer les informations par induction sans qu’il n’y ait besoin de le brancher au système comme le font ses concurrents, qui utilisent le procédé CAN bus. « C’est moins intrusif et les constructeurs apprécient cela », se réjouit-t-il.

Le vice-président de Masternaut veut aussi faire la différence avec sa plateforme Connect, capable comme celles de ses compétiteurs de remonter des informations basiques comme le kilométrage ou la consommation de carburant mais aussi d’intégrer d’autres sources de données comme la température extérieure.

Le français Ocean, racheté par Orange Business Services en avril 2015, entend aussi mettre la main sur une importante part du gâteau. Déjà présent dans 110 000 véhicules en France, ce qui en fait le numéro 1 du marché tricolore, il espère franchir la barre des 200 000 d’ici 2019 et lorgne sur l’Europe. « Nous lancerons d’ici la fin de l’année une plateforme multilingue et des partenariats à l’étranger seront annoncés en 2017 », annonce Olivier Picard, directeur général d’Ocean.

Le leader du marché français Ocean espère franchir la barre des 200 000 véhicules équipés d’ici 2019 et lorgne sur l’Europe

En plus de son offre de gestion de flotte à distance Park Connect, la filiale d’Orange s’adresse particulièrement aux directions métier des entreprises avec ses offres packagées GéoPack et GéoPro qui s’adaptent aux exigences du BTP. « Nous avons beaucoup de partenariats sur ce secteur, notamment avec la Fédération Française du Bâtiment. Nous avons pu signer avec d’importants clients comme Eiffage », avance-t-il.

Ocean a aussi récemment lancé avec PSA O-Direct, une solution réservée à ses clients détenteurs de véhicules Peugeot, Citroën et DS. Elle permet aux gestionnaires de flottes de remonter en temps réel des données exactes directement issues des véhicules comme le kilométrage parcouru, la consommation de carburant ou les alertes techniques. « C’est un changement important de business model car nous devenons ainsi un fournisseur de services et non plus de hardware », observe Olivier Picard.

Car pour Matthieu Noël les fabricants vont petit à petit investir dans la gestion de flotte connectée : « Ce marché va être poussé par des solutions proposées directement par les constructeurs en utilisant une technologie embarquée. »

« Ce marché va être poussé par des solutions proposées directement par les constructeurs en utilisant une technologie embarquée »

C’est notamment le cas de PSA, qui a multiplié ces derniers mois les partenariats avec TomTom Telematics, Masternaut et Ocean : « Nous voulons proposer une offre BtoB simple. Avec des véhicules qui sortent de nos usines déjà équipés d’un boîtier connecté compatible avec leurs offres et avec la nôtre, celle proposée par notre filiale Interparc Connect Management », explique Gaël Colin, responsable marketing et ventes de la business unit autopartage et flottes connectées de PSA. Ce boîtier composé d’un GPS, d’une batterie autonome et d’une carte SIM pour communiquer les informations peut être inclut dans le prix en série ou facturé 250 euros HT selon le modèle choisi.

Le hardware est garanti par le constructeur et les données récoltées sont censées être plus précises, puisque directement fournies par le fabricant du véhicule. « Le client est libre de choisir son prestataire et s’il n’est pas content il peut à tout moment migrer vers l’offre d’un concurrent sans avoir à changer de hardware », ajoute-t-il.

PSA compte déjà plus de 250 clients sur son offre maison depuis son lancement en avril 2014 et espère atteindre les 50 000 véhicules connectés d’ici la fin de l’année. Ses clients vont du petit artisan aux grandes entreprises telles que La Poste ou Dalkia.

PSA compte déjà plus de 250 clients sur son offre maison depuis son lancement en avril 2014

Son principal argument de vente est la possibilité d’activer à distance la solution de gestion de flotte pour les entreprises dès leur fabrication. « Ces dernières n’ont pas besoin d’attendre d’avoir suffisamment de véhicules connectés pour se lancer », précise Gaël Colin.

Le constructeur pourra aussi compter sur des jeunes pousses comme SoFLEET, filiale du groupe français Synox, spécialisé dans intégration de l’IoT. Créée il y a deux ans, cette société spécialiste du véhicule d’entreprise équipe déjà 10 000 véhicules en France. Pour l’avenir, elle a décidé de se concentrer sur un secteur qu’elle estime porteur, le véhicule électrique. « Nous travaillons avec plusieurs constructeurs automobiles sur ce sujet et nous espérons atteindre les 10 000 véhicules de fonction électriques connectés d’ici 2 à 3 ans », indique Emmanuel Mouton, PDG de SoFLEET. Son ambition : multiplier les capteurs embarqués pour proposer de nouvelles données personnalisées. « Cela peut aller du stock transporté à la température intérieure pour les véhicules qui doivent respecter la chaîne du froid. Il y a un énorme potentiel autour de l’IoT dans la gestion de flotte et beaucoup de nouveaux services à imaginer. »

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TPE – PME françaises,
en retard sur le web ?

Si les grands groupes sont tous présents sur le web et maîtrisent ses moindres aspects, les TPE/PME sont quant à eux très en retard et cela n’est pas sans conséquences. En effet, selon une étude menée auprès de 7 000 entreprises (dont 87% de moins de 10 salariés) par L’association pour le développement de l’économique numérique en France (Aden) le nombre de sites internet des TPE/PME a enregistré une croissance de 69% de janvier 2009 à février 2011, mais 49% de TPE-PME ne disposent toujours pas de site internet et 31% déclarent n’avoir aucun projet en la matière, en dépit de la très bonne santé du e-commerce français. Or, aujourd’hui être présent sur internet est devenu une nécessité, voire une obligation pour n’importe quelle société.

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Un nuage politique par Fred Neau

À la fin de la journée, Fred Neau, militant Vert nous a présenté le travail que l’Europe Écologie Les Verts a effectué en choisissant le CMS WordPress pour ses campagnes sur le web. Voici sa brève présentation:

‘‘Depuis 2008, c’est une communauté libre qui anime le web d’Europe Écologie Les Verts. Fin 2010, le choix de WordPress permet de constituer une équipe web interne plutôt que de faire appel à une agence web. Plus de 1200 sites ont été créés sur les élections cantonales, législatives, présidentielles, pour tout le parti comme pour les élu-e-s.

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10 façons de casser son site WordPress et de le réparer par Julio Potier

Problème de mise à jour, erreur de codage, incompatibilité de plugin, nos sites sont souvent en souffrance et nous plus encore lorsqu’il s’agit de les réparer. Julio Potiernous montre avec brio une dizaine de façons de casser son site WordPress et surtout de le réparer.

Avant toute chose …

1. Passez en mode DEBUG en ajoutant define (WP_DEBUG, true);
dans le fichier «wp- config.php» afin d’afficher les erreurs,
2. Parlez de votre problème sur les forums, dites comment vous avez
résolu votre problème, partagez ces infos !
3. Votre problème, quelqu’un la eu avant vous, vous trouverez une solution …

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WordPress et le e-commerce par Fabrice Ducarme

La vente en ligne s’impose aujourd’hui comme une véritable opportunité de lancer ou d’améliorer rapidement les revenus de votre activité.
Avec WordPress vous avez la simplicité en plus, les solutions E-commerce proposée par celui-ci vont bien au-delà d’une simple vitrine. Avec différents plugins, les uns plus performants que les autres, WordPress s’impose de plus en plus face à Magento ou encore Prestashop.

Les besoins principaux d’un site e-commerce aujourd’hui:

– Pouvoir gérer les prix, les stocks
– Pouvoir gérer les promotions, les frais de port
– Suivre les commandes
– Avoir différents moyens de paiement
– Avoir une connexion pour les clients
La plupart de nos clients, des PME, TPE, des « petites boutiques », veulent avoir un site E-commerce simple d’utilisation, ou ils peuvent eux mêmes gérer leurs stocks, leurs produits, les commandes, les promotions. WordPress est un outil simple d’utilisation, et il le reste en E-commerce.

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Démystifier WordPress Multisite par Gilles Vauvarin

1- WordPress Multisite c’est quoi ?

Depuis la version 3.0 ( juin 2010 ) WordPress et WordPress MU ont fusionné, on parle alors de WordPress mode multisite.
WordPress mode multisite permets de créer et gérer un réseau de sites à partir dune seule installation de WordPress. Une seule BDD et une seule installation WordPress. Les sites WordPress du réseau n’existent pas physiquement dans le système de fichier du serveur, ils existent virtuellement via l’ajout de tables dans la BDD.

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WordPress et le référencement naturel par Daniel Roch

Le référencement avec WordPress n’est pas toujours très efficace, car la plupart des utilisateurs ne savent pas optimisé le contenu de leur site WordPress. Il y a trois grandes parties dans WordPress qu’il faut prendre en compte pour un référencement optimal : le paramétrage du CMS, le contenu et les liens.

Contenu

Le contenu est très important, dans son écriture, il faut qu’il soit bien rédiger, et compréhensible par les internautes mais également pour les moteurs de recherche. La catégorie ou il se trouvera aura également son importance, le nom qu’on lui donnera doit être en accord avec l’article qui est dedans. Les mots-clés qui sont attribués à l’article doivent être en lien avec l’article, ils sont choisis pour définir l’article, le représenter. L’article peut avoir plusieurs mots-clés, et les mêmes mots clés peuvent être utilisés dans d’autres articles. En ce qui concernent les médias, les images qui sont attachées à des articles doivent avoir une URL propre:

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Utilisation de l’existant sous WordPress par Rémi Corson

Pourquoi utiliser l’existant sous WordPress ?

Tout d’abord, simplement pour ne pas réinventer la roue et surtout puisque l’existant et d’une excellente qualité qu’il serait difficile d’égaler. Ensuite, logiquement pour gagner du temps, évidement pour une question de sécurité dans vos codes, également pour la compatibilité et enfin pour produire du code pérenne.
En trois lettres ; DRY ( Don’t Repeat Yourself! ). « Avant de développer, vérifiez toujours qu’une solution déjà existante ne soit à votre portée. »

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